Le blaireau de Kyoto
A Kyoto, que ce soit dans les échoppes ou les boutiques à souvenirs, on trouve souvent de petites statues rondouillardes, à l'air jovial. Non, ce ne sont pas de gros bouddhas couchés mais... des blaireaux.Dans la ville des geisha, ce petit animal est en effet le porte-bonheur par excellence. Pourquoi ? Parce qu'il y a fort longtemps, Kyoto fut en partie détruite par un immense incendie. Et sur la frontière séparant la zone ravagée par les flammes de celle laissée indemne, les Kyotoïtes ont trouvé une petite figurine représentant un blaireau. Dès lors, l'animal est devenu symbole de chance. A noter qu'à Kyoto, la bestiole est si adulée qu'on lui a même dédié un temple (derrière Jérôme).
Concernant le costume de Jérôme, il a beaucoup fait rire les Japonais. Non pas parce qu'il s'agissait d'un vêtement traditionnel (on en voit souvent dans les rues, y compris dans les grandes villes) mais parce que, normalement, il n'est porté que par les petites gens (l'équivalent du marcel/béret chez nous). Etrange sur un blanc donc. En voyant Jérôme ainsi vêtu, un groupe de Japonais s'est exclamé « Kakou » ou « Kako », un mot qui semble vouloir dire « populaire » et que l'on a bien vite déformé en « caquouille », un terme qui nous plaisait bien pour ses accents provençaux.